• Rue Cail, la Tour de Lambres

     

    Rue Cail, la Tour de Lambres

     

     

         C'est tout ce qui reste de la première forteresse de Bruay, une ferme que l'on appelle "la Tour de Lambres".  Cette ferme appartenait au baraon de l'Espée et était exploitée à l'époque par M. Duquesne.  La compagnie des Mines racheta la ferme et rasa l'ensemble en ne conservant que la tour car les risque d'inondations étaient bien réels.
         Enfant, je venais m'amuser ici. Juste avant cette ferme, il y avait un autre pont qui enjambait l'ancien bras de la rivière et qui allait jusqu'à Lavolville pour rejoindre l'autre bras. Du temps où je l'ai connue en 1967, l'eau ne s'écoulait déjà plus mais allait se jeter dans le bassin de rétention rue Jules Marmottan qui ensuite, à partir d'un certain niveau, était pompée pour arriver finalement dans le nouveau lit créer par la Compagnie des Mines, notre rivière actuelle. Ce qui est encore le cas aujourd'hui (2014) et le sera toujours à moins d'un cataclysme ou d'un tremblement de terre où la nature reprendra ses droits.

     

     

     

    Rue Cail, la Tour de Lambres

    Rue Cail, la Tour de Lambres

    Notez ci-dessus le pont qui enjambait un bras de la Lawe dans les années 1970 et qui n'existe plus. Le garde-corps est semblable à celui du pont un peu plus haut et à celui de la rue Casimir-Beugnet, ex rue Chamer  ou Chametz. La "Rivière-morte" comme on l'appelait autrefois, était dominée par les baraquements rue de la Digue et commençait à ressembler de plus en plus à une décharge, mais c'est là que nous venions pécher des épinoches.

     

    Rue Cail, la tour de Lambres

     

    Rue Cail, la Tour de Lambres

     

    Rue Cail, la tour de Lambres